Alternative: Une « autre voie »

Nous rêvons …

  • Nous rêvons d’une classe politique, débarrassée de son oligarchie, de sa dépendance à la haute finance, de son goût du lucre et du pouvoir.
  • Nous rêvons d’une classe politique responsable et visionnaire qui répond efficacement aux besoins de sa population.
  • Nous rêvons d’un monde économique où la nécessaire compétitivité des entreprises rime avec plein emploi.
  • Nous rêvons d’un monde du travail où l’initiative individuelle est encouragée et non entravée par une bureaucratie qui étouffe. D’un monde du travail où le droit à gagner dignement sa vie existe, pour tous. D’un monde du travail qui respecte les gens et leur donne une dignité d’homme.
  • Nous rêvons d’une société équilibrée et cordiale, où chacun, en dehors de tout jugement de genre, d’identité sexuelle, de religion, de conviction philosophique…, trouve la place qui lui convient.
  • Nous rêvons d’une société où les droits de l’homme sont respectés et font régulièrement l’objet d’une relecture et d’un ajustement de nos codes sociétaux.
  • Nous rêvons d’une société ouverte sur le monde et sur l’avenir, où le respect de l’environnement et du sort des générations futures est prioritaire. Une société où la numérisation et l’intelligence artificielle, sans être diabolisées, sont mises au service de la population.
  • Nous rêvons d’une société qui favorise l’épanouissement des différences et où l’équité est fermement défendue par un Etat protecteur des plus faibles.
  • Nous rêvons d’une société où les jeunes sont instruits avec bienveillance, protégés du harcèlement en tous genres, libérés du formatage de la grande consommation et de l’emprise de la performance à tout prix.
  • Nous rêvons d’une société où les jeunes sont encouragés à inventer leur monde de demain, affranchis des modèles dominants d’aujourd’hui et imprégnés du souci de l’autre.

Des recettes libérales au service d’un projet social

Pour notre bien-être, nous avons besoin d’un minimum de prospérité matérielle pour tous.

Le modèle néo-libéral prône des mécanismes favorables à la création de richesses : il favorise le dynamisme des entrepreneurs, l’obligation de chacun de se prendre en charge au moins un minimum, la promotion de faire mieux ou de faire plus, la volonté de favoriser les échanges, le refus de situations de rente inefficaces, etc… Dès lors, vive la droite !

Mais, d’autre part, nous percevons que le modèle néo-libéral est aussi destructeur de bien-être pour la majorité. La mise en concurrence effrénée notamment avec des pays pauvres, la course au profit à n’importe quel prix sans garde-fou social, la mainmise de la finance sur l’économie, la suprématie de la spéculation sur l’économie réelle, etc …nous mènent vers une société déshumanisée et, à terme, appauvrit la classe moyenne au profit des très nantis… Dès lors à bas la droite !

La population reste très attachée à notre système de couverture sociale…. Dès lors, vive la gauche qui défend la redistribution de la richesse via la sécurité sociale.

Mais la population comprend aussi qu’il ne peut y avoir redistribution que si, il y a, d’abord, prospérité. Or l’alternative socio-économique de la gauche n’inspire plus confiance. Les recettes proposées ont montré leur inefficacité depuis des décennies notamment en ce qui concerne le financement de l’Etat. Les gens y croient donc de moins en moins. La gauche ne sait trop sur quel pied danser. Elle critique les règles de la mondialisation et du néo-libéralisme tout en participant au pouvoir. Alors A bas la gauche !

Que faire ?….

Les gens veulent des solutions concrètes et qui donnent des résultats. Et celles-ci se trouvent tantôt à gauche, tantôt à droite. Soyons pragmatiques, faisons ce qui est intelligent et ce qui marche. Mettons en œuvre une « autre voie » qui allie le meilleur du néo-libéralisme : le dynamisme, la responsabilisation individuelle, la récompense de l’effort, qui libère l’enthousiasme, qui booste les individus et les organisations, qui remet en cause des procédures obsolètes, qui met en avant la primauté du résultat. Et le meilleur du socialisme : le souci de la cohésion sociale, de la défense des plus faibles, de l’équité sociale, de l’ascenseur social, de la juste distribution de la richesse produite…

Une autre voie qui vise à fournir du travail « fair-trade » au plus grand nombre ; qui met les structures publiques au service de la population et non au service d’elle-même ; qui assure le financement et le fonctionnement d’une sécurité sociale chargée non pas de redistribuer les richesses produites vers les plus défavorisés mais qui a pour mission de remettre en selle les gens accidentés de la vie.

Une autre voie qui accueille vraiment[1] des populations étrangères mais qui défend nos valeurs et notre mode de vie.

Une autre voie qui finance le pouvoir judiciaire et le réforme vers plus d’efficacité et plus d’équité.

Une autre voie qui organise la région en termes d’urbanisme, d’éducation, de cadre juridique, de mobilité, de politique de sécurité, etc… de telle façon à favoriser des liens sociaux et la convivialité.

Une autre voie qui réoriente notre modèle socio-économique vers une transition dite écologique.

A l’inverse, rejetons la bureaucratisation, l’immobilisme, l’exacerbation des différences, l’aliénation de la population aux valeurs marchandes, l’inefficacité…

[1] Vraiment, car ouvrir nos frontières aux immigrants sans les accompagner pour qu’ils s’intègrent vraiment généra des situations de tension communautaire propices à alimenter la propagande raciste.

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