La crise n’est pas une fatalité

Convenons que l’économie de la Wallonie-Bruxelles a été durement touchée par la fermeture des charbonnages et l’indépendance du Congo début des années 60. Redresser la situation n’était pas une sinécure. Mais nous devons bien constater l’échec cuisant des politiques de relance économique mises en place depuis les années 70 et même le semi-échec du plan Marshall initié en 2005. Pouvait-on et peut-on faire autrement ? Incontestablement la réponse est oui.

  1. D’abord, des exemples montrent que des régions pauvres hier, peuvent être aujourd’hui extrêmement prospères. A la fin de seconde guerre mondiale, la Flandre et le Nord-est Italien, par exemple, sont 2 régions où règne la misère. En moins de 2 générations, elles se sont hissées dans le top des régions européennes les plus prospères.
  2. Ensuite, des régions industrielles fortement impactées comme la Wallonie par un déclin de leurs industries lourdes se sont magistralement redressées. Les chiffres montrent que ce n’est pas le cas de la Wallonie.Les RETI prouvent que nos choix économiques sont mauvais.
  3. Ensuite, des dizaines d’entreprises wallonnes ou bruxelloises sont devenues de véritables fleurons industriels, performants démontrant par-là que nous avons des atouts pour développer nos entreprises, dans nos régions autant qu’ailleurs.
  4. Enfin, notre peuple un peu latin, un peu germanique a des qualités extraordinaires reconnues dans le monde entier.

 

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