La dimension communautaire de notre pays n’a pas l’air de faire recette, en tout cas, en Wallonie. Problème trop lointain? Conflits inutiles ou reflétant des préoccupations purement politiciennes? Pourtant, certains s’en occupent et Bruxelles est un enjeu important de cette campagne électorale. Les Flamands veulent se l’approprier (ou se la réapproprier puisqu’elle est en sol flamand) et les francophones continuent d’y défendre leurs droits. C’est ainsi que, au-delà des communautés (flamande, française et germanophone), l’idée d’une ville indépendante, métropole cosmopolite et internationale, voire d’un district autonome, fleurit à gauche et à droite. Certains rêvent même d’une association (annexion?) entre les Brabants flamand et wallon et Bruxelles, pour rendre la capitale de l’Europe plus viable…
Dans la carte institutionnelle actuelle, la seule voie acceptable pour les 90 % de francophones de Bruxelles et pour les Wallons est de fédérer Bruxelles et la Wallonie en une Fédération forte, tant sur le plan social qu’économique.