Nous sommes en droit d’exiger une école de qualité pour tous. Les mesures prises par la Fédération Wallonie-Bruxelles depuis le Décret-Missions (1997) ont engendré l’école de la médiocrité ! De nombreuses statistiques et un nombre impressionnant de témoignages vont dans ce sens.
Pour faire autrement, il faudrait pouvoir sortir de la logique de gestion adaptative qui consiste à apporter une solution quand un problème se pose ou à faire adopter à tous une méthode qui convient à quelques uns. Changeons notre vision de l’enseignement… on est à l’ère du Web 2.0. Vous qui utilisez les réseaux sociaux et visitez notre site… vous êtes les premiers témoins d’un changement radical de prise et de traitement de l’information. Mais gardons-nous de tout balancer d’un coup…
2016/19 novembre
Transformer l’école, il-y-a-urgence.
2015/14 juillet
Je doute de la volonté de Madame Milquet d’entendre le terrain. Pourquoi attendre juillet pour présenter les rapports du Pacte d’excellence? Tout n’est-il pas ficelé d’avance? Lire la suite.
2015/7 juillet
Les évaluations externes en sciences comportent une expérience à réaliser en direct. Vous n’imaginez pas l’imbroglio que provoque leur organisation. Lire la suite.
2015/7 juin
Un article d’Isabelle Lemaire dans Libre du mardi 26 mai dernier à propos de mon livre « Organisons des examens à deux niveaux de difficulté »
2015/17 mai
Vous pensez que l’école est gratuite? Non seulement, c’est faux mais est-ce réaliste? lire la suite
Une petite analyse de l’enseignement des sciences en secondaire, cela vous tente? Alors, lisez la suite.
2015/mars
Le livre intitulé Revaloriser l’école… sans tabou est sorti aux Editions Couleur livres. Selon l’expression consacrée, il est disponible dans toutes les bonnes librairies…
Archives
Propositions en vrac pour une autre école
Enseignement technique flamand vs enseignement général francophone : Hindriks-Verschelde
Une rapide présentation power point de la situation de l’enseignement en Belgique francophone : Constats et propositions.
Voilà des propositions hautement intéressantes. On pourrait aussi s’interroger sur notre approche de l’éducation via une institution telle que l’école, mais c’est une autre paire de manches.
Une question reste sans réponse, c’est celle de l’unification des réseaux d’enseignement libre et officiel. Est-ce parce qu’elle est jugée de peu d’intérêt ou impraticable?
A propos des enquêtes PISA: ces enquêtes mesurent la performance des systèmes éducatifs dans une optique purement utilitariste, et je ne suis pas convaincu du tout que ce soit la meilleure façon d’évaluer l’enseignement, du moins avant le niveau supérieur.
Il est d’ailleurs symptomatique de constater que Le Monde écrivait le 3 décembre 2013, sous le titre « Classement PISA : la France championne des inégalités scolaires »: » Les résultats… révèlent que la France bat des records d’injustice. Que son école, prétendument pour tous, est d’abord faite pour une élite, mais se révèle incapable de faire réussir les enfants les moins privilégiés. Elle en est même de moins en moins capable. » Tiens, tiens! Bref, il en va comme des performances économiques ou des statistiques de chômage: sans s’interroger sur la pertinence des indicateurs utilisés, chaque pays clame que ses performances ne sont pas bonnes et que le voisin fait mieux. Décodage: la population peut et doit étudier plus, produire plus, travailler plus. Cela participe au conditionnement général visant à réduire le citoyen au rôle de producteur-consommateur. Personnellement, je crois que PISA est à l’éducation ce que le PIB est à l’économie: un indicateur partial au service du productivisme. Ce qui ne veut pas dire que notre système éducatif n’a pas un urgent besoin d’être repensé.
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Merci pour ce regard critique. En effet, on peut discuter du bien-fondé de ces enquêtes, d’ailleurs sous l’égide de l’OCDE, et de leur assujettissement à la sacro-sainte productivité. Mais je pars du fait qu’il s’agit d’un consensus international sur ce qu’un jeune de 15 ans doit pouvoir arriver à maîtriser pour se débrouiller dans la vie, et donc d’un indicateur, parmi d’autres évidemment, de la qualité de la formation de nos jeunes. Et franchement, quand on voit le type de questions, cela ne me semble pas exagérément au service du productivisme… Quelques exemples de questions sont disponibles en ligne http://www.oecd.org/form-fr/?language=fr
Bon amusement.
Quant à l’unification des réseaux, cela mérite plus qu’un petit commentaire… je m’en vais préparer un petit document sur le sujet… à bientôt.
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